Par temps clair, un rayon lumineux traverse à intervalle régulier le ciel de Montréal. Cette lumière tournante provient de la Grande dame de Montréal, la Place Ville Marie.
La Place Ville-Marie fut construite au-dessus du tunnel du chemin de fer du CN.voir cette image ancienne. Ce tunnel constituait une véritable cicatrice dans le tissu urbain de Montréal puisqu’une bonne partie était tout simplement en tranchée.
La galerie marchande souterraine reliée à la Gare Centrale donna naissance au Montréal souterrain. Il est intéressant de savoir que ce centre commercial intérieur n’était absolument pas prévu dans les plans originaux de la place. C’est devant la montée en popularité des centres commerciaux de banlieue que les concepteurs se virent forcés de réagir. Les concepteurs du projet étaient sûrement loin de se douter de l'ampleur qu'allait prendre le réseau piétonnier reliant les nombreux édifices du centre-ville de Montréal.
Avec la tour CIBC, ce gratte-ciel fut responsable du déplacement du centre-ville de Montréal du Vieux-Montréal vers la rue Sainte-Catherine et le boulevard René-Lévesque. La Place Ville-Marie est encore parmi les plus grands ensembles d’espaces à bureaux au Canada.
L'édifice possède:
Cet édifice est une propriété de la SITQ (Caisse de dépôt et de placement) à 50%
C’est la Compagnie Webb & Knap qui financera et dirigera les travaux. En 1958 est signé le bail le plus important qui allait assurer la viabilité du projet : un bail de 99 ans pour la location de 20 % de l’édifice sera signé par James Muir, président de la Banque Royale du Canada.
Les compagnies qui financent ce projet font plusieurs demandes à la ville de Montréal. Parmi ces demandes, il y a l’élargissement des rues avoisinant le complexe. Les expropriations nécessaires coûteront 8 millions de dollars et entraîneront la disparition de plusieurs édifices historiques, dont le fameux St. James Club.
En 1959, on évalue les coûts de construction à 45 millions.
Contrairement à une croyance populaire très persistante chez les Montréalais, la Place Ville-Marie n'est pas l'édifice le plus haut à Montréal.
Parmi l'équipe de la firme I. M. Pei, Vincente Ponte est celui qui eut la vision de la ville souterraine. C'est lui qui imagina les différents niveaux se superposant sous terre dans de vastes galeries piétonnes.
C'est le Canadien National qui avait fait les démarches auprès du promoteur William Zeckendorf pour lancer ce projet.
Constructeurs, entrepreneurs, artisans ou promoteur impliqués dans la construction:
Webb & Knapp
Cette tour est parmi les dix plus hautes de Montréal.
Secteur Gare Centrale, Place Ville-Marie
Cet édifice est situé dans le secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Gare Centrale, Place Ville-Marie.
Cet édifice est aussi visible sur ces paysages urbains
Place Ville-Marie, l'immeuble phare de Montréal
Paul-André Linteau, historien France Vanlaethem, architecte Sarah Marchand, rédactrice Jacques-André Chartrand, , 2012
Sur les traces du Montréal Moderne et du domaine de L’Estérel au Québec.
France Vanlaethem, Danielle Doucet, Sophie Mankowski, Conrad Gallant, 2008
Les Années 60: Montréal voit grand
Centre Canadien d'architecture, 2004
A Concise History of Canadian Architecture
Harold Kalman, 2000
Les bâtisseurs du sciècle
Pierre Turgeon, 1997
L'Architecture de Montréal
Pierre-Richard Bisson, 1990
Architecture du XXe siècle au Québec
Claude Bergeron, 1989
2012-01-31 - La Place Ville-Marie fête ses 50 ans
Architecture - gratte-ciel
Bâtiments construits la même année (1962)
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Faits à propos de Montréal
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